Ils s’étaient rencontrés en 2008 à l’occasion d’un salon érotique organisé à Mulhouse. Ils s’étaient mariés l’année suivante lors d’une cérémonie intime célébrée à Munster en compagnie de quelques membres de la famille. A cette époque, Jean-François créait son entreprise de plomberie et Cathy était femme au foyer. Parents de deux jeunes enfants, ils vivaient une vie paisible dans la banlieue de Mulhouse.
La fin d’une histoire d’amour
Mais peu à peu, Jean-François ne voit plus dans l’union qu’il a scellée avec Cathy la flamme qui l’habitait aux premiers jours de leur rencontre. Monotonie de la vie conjugale, sexualité en berne, disputes à répétition : il lui fait part de sa volonté de divorcer peu après la naissance de leur deuxième enfant.
Dans la famille, c’est l’incompréhension. Gilbert D., le grand-père est effondré. « Mon fils semblait heureux avec Cathy. Il avait créé son entreprise. Il était un mari fidèle et aimant. Nous ne comprenons pas pourquoi ils se séparent. Et puis, nous craignons de ne plus pouvoir voir nos deux petits-enfants. Cette histoire nous fait beaucoup de peine » nous raconte-t-il attristé.
Une procédure complexe
Après l’annonce de la séparation, rien ne va plus entre Jean-François et Cathy. Le couple se déchire. Cathy quitte le domicile conjugal avec les enfants et s’installe chez ses parents. Elle refuse de lui présenter les enfants. Les liens se distendent et le couple s’affronte par avocats interposés : Cathy réclame une pension alimentaire et la garde exclusive des enfants. Devant le juge, leurs regards ne se croisent même plus.
« En tant que père, j’ai le droit de voir mes enfants. J’ai demandé à la rencontrer pour organiser à l’amiable la garde alternée des enfants. Mais elle s’est dégonflée, elle ne s’est pas présentée au rendez-vous » nous confie Jean-François, en colère. « Je refuse de vivre séparé de mes enfants. Je vais me battre jusqu’au bout ! »
La décision quant au versement de la pension alimentaire et la garde des enfants sera rendue le 6 décembre par le juge aux affaires familiales. A la demande du magistrat, un médiateur familial devrait être nommé dans les prochains jours pour tenter d’apaiser les tensions avant l’audience.
tomimag
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